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Pandora Project
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  • A l’origine était le Rêve, cette Obsession immobile qui s’insinue dans les Esprits. A l’origine étaient les ébauches, bribes de souvenirs et d’imagination mêlés, doux souvenirs calcinés… A l’Origine étaient la passion, la fougue, le Feu et le Démiurge…
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26 avril 2013

Pourquoi j'ai choisi l'auto-édition

L'auto-édition [...] a une image souvent négative [...] mais elle peut aussi être une option choisie et être une activité professionnelle à part entière. [...] L'auto-éditeur est un éditeur comme les autres, avec la différence qu'il propose un « catalogue » forcément limité à sa production personnelle, et qu'il doit connaître les spécificités de « son » marché.

Wikipedia

  

Oui, j'ai choisi la - ô combien controversée - auto édition. J'avais déjà fait le choix d'auto-publier Pandora une première fois, à un nombre restreint d'exemplaires, sans ISBN. En 2011, lorsque la première version est sortie, ce choix me paraissait être le résultat logique de tout le travail solitaire accompli en amont. J'ai donc fait appel à un service d'impression à la demande : facilité de commande pour les lecteurs, facilité de gestion pour moi, livre de bonne facture... Je m'étais tout de même constitué un petit stock d'ouvrages chez moi - que j'ai écoulé entre temps -, afin de pouvoir les expédier directement aux lecteurs, et surtout de pouvoir ajouter un petit mot pour chacun d'eux. 

Puis, après un an de vente, ce qui m'a permis de "prendre la température" auprès de mon lectorat, j'ai décidé de réviser le livre, de corriger ce qui devait l'être, de combler les lacunes relevées par les lecteurs et de le lancer dans le grand bain. Me voilà en plein "ravalement de façade" pour publier une version finale et augmentée de mon roman. Et s'est posée cette fois la question de la démarche de publication. Vais-je le proposer à un éditeur cette-fois ? Ou continuer à m'auto-éditer ? Clairement : je poursuis l'auto-édition. Malgré les risques que ça engendre. Malgré le coût et la charge de travail que cela implique. Malgré les réticences des gens face à ce système.

L'autre jour encore, j'en discutais avec un auteur (en quête d'une maison d'édition) qui m'a immédiatement répondu, lorsque je lui ai dit que je m'auto-éditais : "ah donc tu n'as pas trouvé d'éditeur, en fait !". Beaucoup de gens font ce raccourci, mais non, une bonne fois pour toutes, NON, ce n'est pas le cas ! Je n'ai pas démarché le moindre éditeur pour ce projet, l'auto-édition n'a pas été une voie de secours mais bel et bien une voie assumée dès le départ. Souvent, lorsqu'on pense auto-édition, on se dit que la qualité littéraire n'est pas au rendez-vous, ou que l'auteur a eu envie de faire comme les grands et de publier tout et n'importe quoi à la recherche d'une quelconque célébrité... Je n'ai pas la bonne place pour prétendre avoir ou non du talent. Ce n'est pas à moi non plus de dire si mes écrits sont de qualité ou non, si le livre vaut quelque chose ou si au contraire, je fais partie de ces gens qui nourrissent de vains espoirs. Ca, c'est aux lecteurs d'en décider. Mais une chose est sûre, je crois en mon projet, j'y ai passé près de la moitié de ma (courte) existence et je compte bien le mener jusqu'au bout par mes propres moyens. Le choix que j'ai fait de m'auto-éditer n'est donc pas un choix par défaut, bien au contraire. Je n'ai jamais démarché d'éditeur, un peu frileuse c'est vrai à l'idée de laisser mon livre entre les mains de quelqu'un d'autre. C'est une décision pleinement assumée, avec toute la charge de travail colossale qu'elle implique : impression, commercialisation, communication, marketing et promotion...

Mais il est très important pour moi d'accompagner cette histoire jusqu'au bout. Je souhaite pouvoir tenir le livre final entre mes mains et me dire "c'est moi qui l'ai fait". Pouvoir vous l'offrir en sachant que j'y ai mis toute la volonté et l'application que je pouvais. Entièrement, jusqu'au dernier caractère d'imprimerie, sans rien devoir à personne. Parce que c'est mon bébé, ce projet qui m'obsède et qui a grandi avec moi. J'aime l'idée de me débrouiller seule, de trouver les ressources nécessaires à l'achèvement de cette grande aventure par moi-même. Car oui, c'est une belle aventure. J'ai toujours travaillé en solitaire, fatiguée, peut être, des projets de groupe qui cahotent et sont avortés avant même d'avoir commencé. Et puis je suis une créatrice. J'aime faire quelque chose de mes dix doigts et donner vie à des objets à partir de rien. J'ai une boutique, je fabrique des bijoux, des objets en bois, des grimoires, des bougies... Pourquoi en aurait-il été autrement pour mon livre ? Je ne peux pas le relier de mes mains, ce serait trop coûteux et fastidieux. Je laisse cette étape à un imprimeur de confiance. Pour le reste, je me contente de suivre le même processus créatif que pour tout le reste de mon joyeux univers.

Je n'écris ni pour la célébrité ni pour la richesse. J'écris pour transmettre, pour partager une histoire qui m'a un jour été murmurée à l'oreille et que j'aimerais vous souffler à mon tour. Je n'ai pas besoin de devenir best-seller mondial ni d'être traduite en 50 langues. Savoir que cet univers sera partagé et apprécié, même à petite échelle, serait déjà un magnifique cadeau, tant pour eux que pour moi ;) Et s'il vole encore plus haut, vers le soleil et les étoiles, tant mieux ! 




Fighting, dreaming, falling, working,
working, falling, dreaming, fighting...
Not a game - Mat3r Dolorosa

Not A Game Feat Ezra by Mat3r Dolorosa/Ezra on Grooveshark','hspace':null,'vspace':null,'align':null,'bgcolor':null}">

 

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